Ce qu’ils, ce qu’elles en disent
Une année de Tai Chi vient de s’écouler. Qu’ai je appris?
L’énergie que je reçois, que je puise doit s’exprimer en dehors de moi.
Le yin et le yang comme une respiration, l’inspir et l’expir. Je prends donc je redonne. Il faut qu’elle s’écoule tournée vers les autres. Je dois avoir en moi d’immenses possibilités d’énergie.
Et je me dis la vie est comme le Tai Chi, à vivre. Le Tai Chi est une petite musique de sagesse, elle existe quand je suis en forme et remplie de ce plein d’énergie
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Ce matin Tai Chi. Il se vit pleinement et me fait sentir que je suis là entre ciel et terre. J’appartiens au monde, je n’exclus rien, je suis dans ce monde et j’emplis ma respiration du chant des cigales, de la lumière, de la chaleur qui me pénètre et de ce petit déplacement d’air. Le tai chi m’apprivoise et je l’apprivoise… La mer revisitée. J’aime ce moment de calme, petit matin d’été. Seule sur le sable avant toute agitation. Le soleil me réchauffe après un bain qui me régénère, m’apaise. Défi lancé, je mets à profit la respiration pour que mon corps se plie à la mer. Je ferai bien du Tai Chi dans l’eau mais je n’ose pas. Et le regard de l’autre? La mouette ricane…
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Par l’apprentissage progressif des mouvements harmonieux du Tai Chi, je pénètre dans ma paix intérieure, je rééquilibre mes forces, je chemine vers un sérénité bienfaisante sur tous les plans. Cela exige assiduité et persévérance, mais quelles bienheureuses découvertes!
– Le silence est un élément important dans la pratique du Tai Chi: silence porteur, silence révélateur, tel une page blanche sur laquelle viennent s’inscrire nos découvertes!…
– Dans la pratique collective se révèle la beauté du silence partagé
– Je retrouve, dans et par la pratique du Tai Chi, les notions de sagesse du Tao Te King et tout particulièrement celles-ci:
« Le lourd est la racine du léger, le repos est le maître du mouvement »
« Les vases sont faits d’argile, mais c’est grâce à leur vide que l’on peut s’en servir »
« La perfection pour celui qui commande, c’est d’être pacifique; pour celui qui combat c’est d’être sans colère; pour celui qui veut vaincre, c’est de ne pas lutter »
Par le Tai Chi, le corps devient un instrument de musique qui fait chanter l’âme. Au Début, il y a des notes discordantes. Mais peu à peu, je prends conscience des dissonances et progresse doucement vers plus d’harmonie dans mon corps, mon cœur et mon esprit.
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La fluidité des mouvements du Tai Chi et du Ki Gong m’aide grandement , à ce moment précis de mon cheminement, à retrouver lentement mais sûrement une douceur dans mon rapport à moi-même, mon monde intérieur et à celui extérieur. Cette pratique régulière me permet de mieux ressentir l’ancrage et l’accueil de la Terre, tout en restant reliée par une verticalité souple au Ciel, qui me soutient .
Peu à peu, je m’installe dans mon centre, je rentre en résonance avec l’Énergie qui m’habite, me fait me mouvoir, avancer avec une nouvelle solidité, m’ouvrir à l’autre, au monde, à l’Univers tout entier…
J’entr’aperçois, dans cette nouvelle conscience de moi-même, l’unité de tout ce qui est. Je me sens reconnaissante des Maîtres qui ont donnée naissance à cet art de Vie et d’Annie qui nous le transmet si généreusement.
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En quête d’absolu
Recherche du centre par où tout passe, S’abandonner à la Terre Mère, Pour y puiser l’énergie et l’offrir au ciel. Tout est dans l’instant, Attente de la vague Et déjà surgit le mouvement Porteur de toute création. J’accueille ce qui vient comme un bouquet de roses. Je suis là à l’écoute et me fond dans l’univers.