ON EN PARLE

En cours de mise à jour

 

BIENFAITS DU TAI JI QUAN
docteur Hervé BALAND

 

* LA FONCTION RESPIRATOIRE ET CARDIOVASCULAIRE
amélioration de la VO2 max ; réhabilitation après infarctus du myocarde avec une amélioration des capacités  d’effort.

* L’ÉQUILIBRE
contrôle de l’équilibre, prévention des chutes.

* LA PRESSION ARTÉRIELLE
la pratique du Tai Ji Quan montre une diminution des pressions systolique et diastolique alors que par comparaison celle de l’aérobic ne favorise qu’une réduction de la systolique.

* LE SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE
amélioration de la force musculaire ; augmentation de l’amplitude articulaire et diminution des douleurs arthritiques.

* LE PSYCHISME
Diminution de l’anxiété et de la sensibilité au stress ; amélioration de la confiance en soi ; diminution des troubles mnésiques, meilleures capacités relationnelles.

* LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ET ENDOCRINIEN
augmentation significative des lymphocytes T ; amélioration de l’équilibre hypothalamo-thyroïdien et hypothalamo-gonadique.

article paru dans le bulletin de la fédération « Nouvelles aux Associations »

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… LE TAIJIQUAN NOUS FAIT-IL DU BIEN ?
LE TAIJIQUAN EST-IL BON POUR NOTRE ÉQUILIBRE ?

Si on est une personne âgée et qu’on pratique le taijiquan, a-t-on moins de chances de faire une chute ? La réponse est oui. En fait, le risque diminue de presque 50%.

Au cours des dernières années, différentes études en recherche médicale ont été conduites pour déterminer les effets positifs du taijiquan sur la santé. Celle qui a connu la plus large diffusion, est une étude sur la prévention des chutes du Dr. Steven Wolf, Professeur au département de Médecine de Rééducation à l’Université Emory d’Atlanta, Georgia, et directeur d’un programme de neurologie reconstructive. L’étude a montré que les personnes d’un âge avancé qui suivaient des programmes de taiji pouvaient réduire jusqu’à 47,5 % leur risque de chute.

Des recherches conduites aux Etats-Unis ont démontré la valeur et l’efficacité économique des programmes visant la prévention des chutes, et indiqué les bénéfices apportés par un entraînement physique combinant équilibre, coordination et force chez les sujets âgés. Le Dr Wolf a déclaré que, lors d’études multiples sur la prévention des chutes aux E.U., on a demandé aux personnes âgées ce à quoi elles pensaient quand elles tombaient. « Elles ont répondu de manière répétée qu’elles ne savaient pas pourquoi elles tombaient – ça leur arrivait mais elles ne s’y croyaient pas prédisposées. Donc, peut-être qu’un exercice comme le taijiquan – qui est si bien ancré dans l’imagerie visuelle, et propose un lien naturel entre la forme des mouvements et la façon de les accomplir – peut permettre aux gens de comprendre le système de relations très important qu’il y a entre le mouvement et le placement. Voilà notre hypothèse. »

Des essais cliniques ont prouvé que le taijiquan pouvait être un « très bon outil en médecine préventive » ou « moyen d’intervention efficace contre les chutes » chez les sujets vieillissants. Il améliorait des mouvements comme la rotation du tronc et du corps, renforçait la stabilité et l’équilibre ; les élèves de taiji possédaient une impression bien plus grande de contrôle de leur propre santé, et leur plus grande confiance les amenait à plus d’indépendance et d’épanouissement dans la vie.

Article paru dans le journal des « Arts internes » – octobre 2004

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MEILLEUR ÉQUILIBRE ET INDÉPENDANCE FONCTIONNELLE –
PARKINSON : LES BIENFAITS DU TAI CHI

La pratique régulière du tai-chi, un art martial chinois basé sur l’équilibre, est un exercice bénéfique pour les patients souffrant d’une maladie de Parkinson légère à modérée, selon une étude randomisée.

Les patients faisant du tai-chi, à raison de deux séances par semaine durant six mois, ont moins de troubles de l’équilibre et une meilleure performance fonctionnelle que les patients pratiquant un entraînement en résistance ou des exercices d’étirements. De plus, le tai-chi est plus efficace que les exercices d’étirements pour réduire les chutes.

Au fur et à mesure que progresse la maladie de Parkinson, les patients perdent leur stabilité posturale et présentent des troubles de la marche, des difficultés pour gérer les activités quotidiennes et un risque accru de chutes.
Tandis que la dysfonction motrice, comme le tremblement, peut être soulagée par la thérapie médicamenteuse, l’instabilité posturale y est moins sensible et requiert des approches alternatives.

Une approche pourrait être l’exercice. Celui-ci fait partie intégrante de la prise en charge de la maladie de Parkinson car il retarde la détérioration motrice et prolonge l’indépendance fonctionnelle. Mais quel type d’exercice peut-on recommander ? Les exercices en résistance visant à lutter contre les pertes d’équilibre et de force se sont montrés bénéfiques ; toutefois ils exigent une surveillance et un équipement lourd.

Li et coll. ont donc conduit une étude randomisée afin de voir si un programme de tai-chi adapté pourrait améliorer le contrôle postural chez les patients souffrant d’une maladie de Parkinson idiopathique légère à modérée.

Une heure, deux fois par semaine.

Dans ce travail, 195 malades ont été affectés par randomisation à l’un des 3 groupes d’exercice : tai-chi, entraînement en résistance, étirements. Les patients participaient à des séances d’exercice d’une heure, 2 fois par semaine, pendant 24 semaines au total.

Le principal résultat examiné a été l’amélioration de la stabilité posturale limite (excursion maximale et contrôle directionnel) mesurée de façon objective (Balance Master System, NeuroCom). D’autres critères secondaires ont été examinés : la marche et la force ; l’équilibre avec les scores au test de Timed-up-and-go et au test du Functional-Reach (évaluant l’équilibre lors d’une tâche de pointage) ; les scores moteurs à l’échelle EPDRS ; et le nombre de chutes.

L’étude montre que les patients qui font du tai-chi perdent moins l’équilibre lorsqu’ils se penchent dans une direction (excursion maximale) et présentent un meilleur contrôle directionnel de leur corps, comparés aux patients qui pratiquent un entraînement en résistance, ou des exercices d’étirements.

Le tai-chi est supérieur aux étirements pour tous les critères secondaires, et il est supérieur à l’entraînement en résistance pour la longueur des foulées et l’équilibre lors d’une tâche de pointage (Functional-Reach).

Enfin, le tai-chi réduit la fréquence des chutes, comparé à la pratique des étirements, mais il est aussi efficace que l’entraînement en résistance pour réduire les chutes.

Il convient de noter que les bénéfices du tai-chi se maintiennent trois mois après l’intervention ; en outre aucun effet secondaire sérieux n’a été observé.

« En tant que programme d’exercice efficace et sûr, le tai-chi peut être ajouté aux thérapies physiques actuelles pour traiter certains des principaux troubles du mouvement dans la maladie de Parkinson, comme l’instabilité posturale et les troubles de la marche », explique au « Quotidien » le Dr Fuzong Li (Oregon Research Institute, Eugene, Etats-Unis), qui a dirigé l’étude. « Du point de vue de la rééducation, la pratique du tai-chi – qui se concentre sur:
le transfert du poids rythmé, la torsion contrôlée de la cheville jusqu’aux limites de la stabilité, l’alternance d’une position étroite et large, le temps de repos prolongé sur la jambe de soutien, l’engagement de la rotation du pelvis et du tronc et la pratique de mouvements de pas, en posant le talon contre les orteils et en  abaissant le talon – peut aider à améliorer le contrôle postural et la faculté de marcher, atténuer les symptômes cardinaux de la maladie et améliorer l’indépendance fonctionnelle. »

Dr Véronique Nguyen – Le Quotidien du Médecin – n° 9081 – jeudi 9 février 2012
Li et coll. New England Journal of Medicine du 4 février 2012
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AMÉLIORATION DES DOULEURS ET DE LA QUALITÉ DE VIE 
PRATIQUE DU TAI CHI ET FIBROMYALGIE

Une étude randomisée contrôlée montre que la pratique du taï-chi pourrait être un traitement utile pour les patients souffrant de fibromyalgie. Avec un effet de soulagement montré sur un scope spécifique et validé d’évaluation de la fibromyalgie sur les cotations de la douleur et la qualité de vie, pour des critères à la fois objectifs et subjectifs.

La fibromyalgie est un syndrome complexe, associant des douleurs musculo-squelettiques diffuses, une grande fatigue, des troubles du sommeil, avec des répercussions importantes à la fois psychiques et sociales. Il n’y a pas à proprement parler de traitement. Les recommandations se sont fondées sur les différents travaux pour conclure que la meilleure façon de prendre en charge la fibromyalgie est multidisciplinaire, combinant des médicaments, une thérapie comportemantalo-cognitive, l’éducation et l’exercice physique. Des méta analyses ont par ailleurs montré que l’exercice physique en général améliore la prise en charge de la fibromyalgie, mais la plupart des patients continuent à souffrir pendant des années après le début du traitement des troubles.

Le taï-chi est un art martial chinois, qui combine la méditation à une pratique de mouvements lents et gracieux, à une respiration profonde et à la relaxation, dans le but de « mobiliser l’énergie (le « qi ») dans tout le corps ». Le taï-chi est considéré comme une intervention complexe, combinant des éléments physiques, psychosociaux, émotionnels, spirituels et comportementaux. En fait, aux Etats-Unis, le taï-chi est pratiqué préférentiellement par des personnes qui souffrent de troubles musculo-squelettiques ou mentaux.

Une petite étude a montré que cette pratique (le taï chi) réduit les symptômes et améliore la qualité de la vie dans la fibromyalgie ; des effets thérapeutiques potentiels ont aussi été trouvés chez des patients souffrant de rhumatismes chroniques, tels que l’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde.

« Nous avons réalisé une étude en simple aveugle, randomisée, contrôlée, pour étudier les effets du taï-chi en les comparant à ceux d’une intervention témoin consistant en une éducation visant à améliorer le bien-être associé à du stretching », expliquent Chenchen Wang et coll. (Boston, Etats-Unis).

Les participants ont été assignés au taï-chi ou à l’intervention témoin, au cours de sessions d’une heure, à raison de deux fois par semaine pendant 12 semaines. L’intervention témoin consiste en des sessions fondées, d’une part, sur une intervention didactique pour parler de la fibromyalgie, des techniques de résolution des problèmes, de la diététique et la nutrition, et, d’autre part, par 20 minutes de streching.

– Parmi les 66 patients inclus, les 33 du groupe taï-chi ont éprouvé une amélioration clinique importante à la fois sur le score FIQ (Fibromyalgia Impact Questionnaire) et sur celui de la qualité de vie. Les FIQ moyens à l’inclusion puis à 12 semaines sont de 62,9 et 35,1 dans le groupes d’intervention, et de 68 et 58,6 dans le groupe témoin (différence moyenne de – 18,4 points, p<0.001). Les scores explorant la composante physique (SF-36) sont de 28,5 et 37 dans le groupe taï-chi, contre 28 et 29,4 dans le groupe témoin (différence moyenne de 7,1 points entre les deux groupes, p=0,001). Les scores évaluant les composantes mentales sont de 42,6 et 50,3 pour le premier groupe et de 37,8 et 39,4 dans le groupe témoin (différence moyenne de 6,1 points, p=0,03).

Les améliorations se maintiennent à 24 semaines (différences entre les deux groupes de – 18,3 points pour le score de FIQ, p<0,001).-

Ces résultats, indiquent les auteurs, sont concordants avec ceux d’études antérieures non randomisées du taï-chi dans la fibromyalgie, ainsi que ceux d’ observations montrant les bienfaits du taï-chi en regard des douleurs musculo-squelettiques, de la dépression et de la qualité de vie.

Au total, « notre étude préliminaire indique que le taï-chi pourrait être un traitement utile à inclure dans la prise en charge multidisciplinaire de la fibromyalgie », concluent-ils.

Le mécanisme biologique de l’effet du taï-chi reste à découvrir.

Dr Béatrice VUAILLE – Le Quotidien du Médecin – n° 8814 – mardi 14 septembre 2010
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The New England Journal of Medicine, 19 août 2010, p. 743-754
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 QI GONG

 

Permet d’activer les mécanismes d’auto-guérison de l’individu, utilisé dans la prévention des maladies ou pour améliorer la qualité de vie des patients.Recommandé plus particulièrement pour :
– Permettre au corps de se détendre par des exercices de souplesse.
– Réduire le risque de chute et améliorer l’équilibre.
– Réduire le stress, les insomnies
– Améliorer le sommeil.
– Aider en santé mentale (dépression, détresse psychologique…).
– Améliorer la capacité aérobique
– Améliorer la capacité pulmonaire (asthme).
– Renforcer le système immunitaire.
– Réduire la douleur chronique.
– Réduire certains symptômes de l’arthrite rhumatoïde
– Réduire l’ostéoporose
– Soulager l’arthrose
– Réduire les symptômes de la fibromyalgie

– Aider le contrôle de l’hypertension et réduire les risques de maladies cardiovasculaires
– Améliorer la qualité de vie, diminuer les symptômes des personnes âgées ou souffrant de problèmes cardiaques, de diabète ou de la maladie de Parkinson ;

On peut aussi être bien portant!
C’est alors un art du mouvement qui permet d’atteindre une forme physique et mentale dans le lâcher prise.

Exercices couché :
Avec la respiration, étirements, relaxation, assouplissements, auto -massages. Pour se libérer des tensions, du stress, et rester souple.

Exercices assis :
Centrage, recherche du Dan Tian, le centre énergétique principal du corps., Percevoir et mobiliser le souffle énergétique, le Qi.

Exercices debout :
Mouvements doux et lents, pour faire circuler le Qi paisiblement dans tout le corps